vendredi 15 juillet 2011

Raphaëlle Monod

Également connue sous le nom de Raphaëlle Monod Sjoström après son mariage.  C’est une skieuse acrobatique française spécialisée dans la discipline des bosses Freestyle. Son palmarès est impressionnant : vice championne du monde en 1988 et en 1995, puis troisième de la coupe du monde en 1990 et 1992.
Elle  remporte le championnat du monde à Oberjoch (Allemagne) en 1989, vainqueur du classement général de la coupe du monde en 1987, 1989,1995. Sélectionnée à trois Jeux Olympiques en 1988,1992 et 1994, elle sera médaillée d’argent à Calgary en 1988.  
Elle totalise la bagatelle de 20 victoires en coupe du monde.  A partir de 1998, elle se lance dans le free ride (ski hors pistes) et sera médaillée d’argent au championnat du monde en 1998.

R.Monod a sacrifié 20 années de sa vie au sport, aux entraînements mais aussi malheureusement, aux blessures. Avant les Jeux Olympiques d’Alberville en 1992, la solitude du sportif la pesait et tout commençait à sonner faux dans son cœur  :


 "  je me mis à craindre que l’on m’apprécie davantage pour mes résultats sportifs que pour moi.  "

Mais c’est les jeux d’Albertville et tout le monde attend une médaille supplémentaire pour la France. La station de la Clusaz où est originaire Raphaëlle, a les yeux rivés sur elle. La skieuse est en pleine descente, devant dix mille supporters qui hurlent son nom.  La course semble gagnée d’avance,  d’après certains journaux,  tellement elle domine la discipline à cette époque. Et puis,  ce fut le choc pour tout le monde !  Dix mètres avant la ligne d’arrivée,  un déséquilibre,  des spatules arrières qui se chevauchent, impossible de contrôler ses skis,  elle perd  la ligne de pente pour le dernier saut.  Elle s’arrête dans l’aire d’arrivée,  dont le silence lourd de déception et particulièrement impressionnant.

Que s’est-il  vraiment passé ?!!!

Elle répond à chaud à ITW dans l’air d’arrivée,  en souriant !  Pas de pleurs ni de déception  et aucune larme non plus ! "  C’est une journée magnifique (il neigeait à gros flocons) …  C’est la fête du sport, du ski de bosses aux Jeux Olympiques …  Je suis ravie d être là pour partager ces moments de fêtes  ! "  Les journalistes en sont restés muets.

En fait,  elle avouera plus tard n’avoir pas eut cette impression de perdre quelque chose.  Ce déséquilibre, a été provoquée par une paix surnaturelle ressentie en même temps qu’une voie intérieure lui ait dit :  " Non ! Raphaëlle, ce n’est pas pour toi aujourd’hui !  "

 
"  Cette journée a réellement transformé ma façon d’appréhender la compétition.  Je ne voyais plus la compétition comme une lutte pour écraser les autres mais comme une discipline aidant à se surpasser grâce au talent de mes adversaires, avec l’envie de se féliciter mutuellement et de se remercier.  "


Les années qui ont suivi ont été,  pour elle,  une recherche constante de Dieu,  concrétisée par une vision: " Je pouvais voir, depuis le ciel, tous les habitants de notre planète,  enfants, femmes et hommes de toutes les nations dans une vision d’amour indescriptible. Dieu me montrait à quel point il nous aimait tous inconditionnellement que nous soyons athée ou non, riche ou pauvre, criminel ou prisonnier, handicapé ou sportif. Cependant, il était triste que nous ne nous réconciliions pas avec lui car il nous tendait la main et peu de gens le voyait.
Ce moment, fut extraordinaire,  cette vision a transformé mon cœur et ma vie à jamais. … Alléluia. Je remercie le Seigneur Jésus Christ de m’avoir sauvée de ce monde vide qu’était la compétition sans Dieu.  " 




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