Ses ambitions: Après sa dixième place au JO (Jeux Olympiques) de Pékin, décrocher une médaille au prochain JO de Londres en 2012.

Son histoire ressemble à certains récits de la Bible.
A 13 ans Ryan Hall a eu envie d'accompagner son père triathlète, lors d'une de ses sorties en course à pied. L'objectif consistait à effectuer le tour du Lac Big Bear, soit 24 km. A la fois asphyxié et pratiquement dans un état second, à peine à la maison il s'écroula sur le canapé. Alors qu'il se demandait ce qui l'avait poussé à accomplir un tel effort, une voix intérieure lui dit:
"Un jour, tu courras avec les meilleurs athlètes du monde. Ne considère pas ceci comme un cadeau, mais comme une mission que je te confie et qui te permettra d'aider ton prochain "
Dans les années qui suivirent, Hall cessa tout autre sport et se concentra exclusivement sur la course à pied. Il s'entraîna tout au long de ses années au lycée, avec son père.
Mais le chemin n'a pas toujours été facile. Comme c'est le cas avec n'importe quel coureur à pied, qu'il soit amateur ou d'élite, il y a toujours des périodes "tests", Hall rencontra son premier grand défi en entrant à l'université. Éloigné du foyer familial, il eut des difficultés à maintenir l'équilibre délicat entre l'entraînement et les études.
On avait là un jeune homme qui voulait plus que tout connaître le succès grâce à la course à pied, mais qui dut se battre avec des performances irrégulières et des blessures pendant la plus grande partie de ses années d'université. Il était l'étoile montante du lycée qui, en quelque sorte, ne brillait jamais aussi vivement que ce que l'on espérait. Cependant, grâce au soutien grandissant de sa petite amie, et aujourd'hui sa femme, Sara (qui est aussi une coureuse de haut niveau), il accéda finalement au succès pendant sa quatrième année d'université.
Aujourd'hui, le choix d'avoir quitté son coach Terrence Mahon, pour créer son propre club d'entraînement en Californie, basé sur la foi, est très étonnant.
"C’est ce que je voulais. Me lever chaque matin, me mettre à genoux et me dire : Dieu, j’ai besoin de ton aide. Je ne sais pas quoi faire. La beauté de s’entraîner seul est que cela vous permet d’être très flexible . Je ne prends plus chaque entraînement pour une course. "

"...Ce n'était pas juste la facilité avec laquelle j'ai couru le semi marathon de Houston qui me fait sentir la présence de Dieu, mais c'est cette sensation de paix indescriptible qui me remplit de force pour courir.[...] Chaque fois que je signe un autographe ,j'ajoute le verset biblique: Jean 10:10; car c'est Jésus en moi qui produit des effets positifs: comme rendre ma course moins dure ou ressentir du plaisir, de la satisfaction dans ce que je fais. Il me libère des soucis quotidiens , me fait vivre les choses à fond et parfois même il m'aide en utilisant des moyens surnaturels pour me libérer de mes limitations physiques".
"...il y a des idées fausses dans le christianisme. Etre chrétien ne veut pas dire mourir à ses passions, à ses désirs ,à ses joies. Au contraire il s'agit de les pousser au maximum [...] Il s'agit d’être en vie et pleinement vivant en Christ pour être épanoui."
[...]Dieu m'aide à chaque fois que je cours. Je cours avec mon esprit et l'Esprit de Dieu est en moi. Il est à la disposition de tous ceux qui croient en Jésus. Il m'aide car la course est mon ministère. Je ne suis pas égoïste car le don qu'il m'a donné ,je m'en sers pour que mon succès aide les autres. C'est pourquoi je m'occupe, avec Sara ma femme des pauvres dans le monde avec ma fondation" The Hall Step Fondation".
Hall vient de réaliser un nouveau record personnel au marathon de Boston , avec un chrono de 2 h 04 minutes et 58 secondes en avril 2011.Il est sur le point de créer un hôpital au Kenya.. Il est prêt de réaliser ce qui lui avait été prédit à l'âge de 13 ans.
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