jeudi 7 juillet 2011

Michael Jones

Michael est né le 8 avril 1965 à Auckland,  en Nouvelle Zélande. Il est reconnu comme étant l’un des plus grands joueurs de rugby de tous les temps.  Il a été élu 3e meilleur joueur de l'histoire du rugby néo-zélandais.  Aujourd’hui entraîneur des Samoa, il a brillé  au sein des All Blacks  pendant plus de dix ans, de 1987 à 1998. Il a obtenu 55 sélections en équipe nationale.
Son surnom est « Iceman »  surtout en raison du nombre de blessures qu’il a eu et du nombre d’accumulateurs de froid qu’il a eu besoin.

Je me souviens encore du bruit que fit mon genou lorsqu’il se brisa alors qu’avec les All Blacks nous affrontions l’Argentine. Les médecins pensaient que jamais plus je ne pourrais rejouer au rugby. "
" Cela fut un défi dans ma carrière de rugbyman et une occasion supplémentaire pour ma foi en Dieu de grandir. 
Le fait de rester allongé me donna du temps pour penser et lire la Bible. Je ne me suis jamais senti aussi proche de Dieu. Mon rétablissement était dans ses mains. Il me soutiendrait quoiqu’il arrive. 
Ma guérison fut lente mais solide, et j’étais content d’en voir enfin la fin. J’étais aussi heureux d’avoir laissé mon avenir entre les mains de Dieu. 

Mon retour fut un témoignage rendu à la puissance de guérison de Dieu capable de me rehausser au plus haut niveau. J’étais déterminé à jouer au rugby comme si ma vie en dépendait. 
Dieu était sur le banc de touche, comme un père regardant son enfant, et je voulais faire de mon mieux pour lui."

"J’avais sept ans lorsque pour la première fois j’ai entendu que pour être chrétien il fallait suivre Jésus-Christ. Par mon éducation, c’était chose naturelle de le faire ; j’ai donc prié et demandé à Jésus d’être mon Seigneur et Sauveur. Quand mon père est mort, ma mère a vécu comme si Dieu était à la tête de la famille, et nous avons tous appris à le considérer comme un père. En ma mère, Dieu avait un solide allié. C’était une maman craignant Dieu qui posait les fondations de ma propre vie chrétienne. J’ai, plus tard, à nouveau consacré ma vie à Jésus-Christ. "

Devant les enjeux et la pression du sport de haut niveau, c’est un athlète qui avait d’autres priorités dans sa vie que la gloire, et on ne peut oublier sa volonté de ne pas jouer les matchs ayant lieu le dimanche. Il raconte pour nous son histoire et ce qui l’a poussé à faire ce choix ...

"J’ai décidé de ne pas jouer le dimanche pour montrer combien mon engagement était sérieux.

 C’était ma manière de dire à ma mère que je le servais et le suivais sérieusement. Je considérais comme une bénédiction de Dieu sur ma vie mon succès sur les terrains de rugby. Je ne pouvais imaginer jouer un dimanche sans que cela m’éloigne du Seigneur et de la déférence vis-à-vis de son jour. 
Honorer ses parents, c’est aussi honorer Dieu. Puisque mes parents avaient posé dans ma vie les jalons de consacrer les dimanches au Seigneur, je voulais leur manifester du respect en continuant de mettre ce jour à part. 
Dieu est le plus grand des héros. Le plus grand acte d’amour est de donner sa vie pour quelqu’un. C’est ce que Dieu a fait pour moi en son fils Jésus-Christ.
 Le suivre et vivre comme il a vécu permettent d’être un être humain accompli, tendu tout entier vers le Christ, comme un athlète pour sa course. Viser cet objectif et garder cette attitude de coeur et de pensée m’ont gardé à travers le difficile chemin de retour au rugby, un chemin plus facile à emprunter grâce à la prière et à la confiance en Dieu. 
Quoiqu’il arrive, je sais qu’avec cette foi en Dieu comme base et force de ma vie, je peux affronter n’importe quoi sur ma route. Je ne puis imaginer vivre sans cette foi au Seigneur Jésus. Sans lui, je n’ai aucun but, ni aucune direction dans ma vie. 

Le verset 28 de Romains 8 nous est particulièrement cher, à moi et à ma famille. « Nous savons, du reste, que tout coopère pour le bien de ceux qui aiment Dieu. »
 En toutes circonstances, j’ai gardé cette promesse, sachant que Dieu ferait toute chose en son temps et sa manière. En regardant en arrière dans ma vie, je me rends compte que ce que Dieu a réalisé était pour mon bien. C’est tellement paisible et réconfortant
de savoir qu’en mettant sa confiance en Dieu, lui reste fidèle et ne nous laissera jamais tomber. "

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