dimanche 3 juillet 2011

Stéphane Royer

Né le 15 juin 1966 à Asnières. Stéphane a été champion de Paris FFCPAS, de bodybuilding en 1989.


Il a commencé à faire un peu de musculation. Se voyant changer très rapidement, il a eu envie d’en faire plus et s’est retrouvé assez vite embrigadé dans les compétitions régionales de bodybuilding. 

Ses succès sportifs ont impressionné les responsables de la fédération et il a donc changé de salle pour en fréquenter une qui fabriquait des champions. Très vite on lui a proposé de prendre des produits illicites. "Je ne voulais pas, mais devant les autres je faisais figure de crevette ". 


Donc, il s’est laissé avoir et il a commencé à prendre des cachets, puis des injections. Finalement il prenait des produits vétérinaires et allait jusqu’à prendre six fois la dose qu’on donnait aux chevaux. 
Son corps changeait, c’est vrai, mais son caractère aussi. Il devenait invivable. 
" J’ai arrêté mon travail de comptable pour pouvoir m’entraîner plus "


Son foie ne supportait plus ce qu’il s’injectait et il commençait à bourgeonner de partout. Sa peau se couvrait de boutons, il était défiguré mais n’y attachait aucune importance. 


Pour lui, ce qui comptait, c’était de devenir plus gros, encore plus gros ! 
Il voulait remporter le premier prix de Paris, puis se présenter aux championnats de France, et suivre la filière jusqu’à n’en plus pouvoir.

Mais Dieu en a décidé autrement.

Dans la salle où il s’entraînait, il fit la connaissance d’un pasteur.


"  Un jour, nous avons parlé et j’ai compris que Dieu m’aimait et que je faisais une chose qui ne Lui plaisait pas J’étais un extrémiste dangereux pour moi-même et j'étais devenu asocial. 
Je ne juge, ni ne condamne les sportifs qui ont recours aux produits, je dis simplement qu’il y a d’autres choses, d’autres valeurs dans la vie, pour se trouver bien sans forcer la nature comme le bœuf de la fable. 
J’ai reçu Jésus-Christ dans ma vie. Je me suis mis à Le suivre. Ca n’a pas été rigolo tous les jours. En deux mois j’ai perdu 18 kilos de masse musculaire. Je ne me reconnaissais plus. Je sombrais petit à petit dans la dépression".

Si ce pasteur n’avait pas été tous les jours avec lui, il aurait replongé sans doute  et il ne serait plus de ce monde à l’heure actuelle.





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